Déclaration d’action
Pendant la nuit du vendredi 11 décembre au samedi 12, 4 activistes grimpèrent aux deux seules excavateurs de chargement dans la soute à charbon dans la mine de Hambach. Loin au-dessus, ils se sont enchaîné-e-s aux machines par des cadenas de vélo autour de leurs cous en tenant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: « There are no jobs on a dead planet » (« Il n’y a pas d’emplois sur une planète morte »).
Une fois de plus, l’on discute, cette fois à Paris, comment cette planète pourrait être protégée contre la menace du changement climatique – par des gens qui probablement ne vivront plus pour voir l’impact et si oui, elles-ils y seront affecté-e-s le dernier, parce qu’illes sont considéré-e-s comme si importants qu’illes seront protégé-e-s contre tout, si nécessaire, même avec des milliers de gens armés en uniforme. Mais des centaines meurent déjà chaque jour, non seulement par le changement climatique, mais encore plus à raison d’un système économique, qui est considéré civilisé et apportant de la prospérité. Dans le monde, plus de personnes meurent chaque année de faim que dans les deux guerres mondiales ensemble.
Et ça prétend être une civilisation avancée, digne d’être conservée?
Les militants montrent avec cette action, qu’il est possible et nécessaire d’intervenir directement, où les moyens de subsistance sont détruits. Sans se soucier des règles qui ont été faites par ceux mêmes qui exploitent ce mécanisme de destruction. Des règles que nous n’avons pas accepté.