Du point de vue de la biologie, les réserves de vieilles forêts avec ses hautes parts de bois morte sont d’exceptionnelle importance naturaliste, non seulement à l’égard de l’histoire des forêts et de la végétation mais aussi à l’égard de l’écologie et géographie des animaux. La haute importance interrégionale en ce qui concerne la protection de la nature de ce biotope vital selon N° 9160 dans l’Annexe I de la Directive habitats, ( forêts de charmes et de chênes pédonculés ) est aussi reconnue à cause de nombreuses présences d’espèces de pic, y compris le Pic mar ( Dendrocopos medius ), le Pic noir ( Dryocopus martius ), la Chouette hulotte ( Strix aluco ), le Hibou moyen-duc ( Asio otus ) et des espèces diverses de chauves-souris et d’amphibies.
Bien que cette forêt corresponde sans exception aux critères de la Directive habitats européenne, aucune annonce à la commission européenne comme région Natura 2000 ne se produisait à l’exception de deux terrains, de 33 ha ( la forêt Lindenberg ) et de 189 ha ( «Steinheide» ) en dehors de l’exploitation à ciel ouvert prévue. C’est contre les lois Européennes. De cette manière le gouvernement du land NRW ( = Rhénanie-du-Nord-Westphalie ) affranchit le chemin pour la destruction de la forêt d’autrefois 4100 hectares pour l’extraction du lignite. C’est justifié avec la soi-disante obligeance du plan de lignite de 1976 duquel l’on déduit aussi les autorisations juridiques pour la société minière à continuer l’exploitation à ciel ouvert jusqu’à 2040. Il faut remarquer qu’un examen de compatibilité avec l’environnement ( UVP ) jamais fut effectué, ni dans la procédure de plan de lignite de l’époque, ni lors de l’autorisation juridique relative au droit minier à la continuation de l’exploitation à ciel ouvert de 1995-2020. Toutes les tentatives du B.U.N.D. ( Amis de la Terre en Allemagne ) de forcer un tel UVP par voie de justice, échouaient jusqu’à présent.
Actuellement, une plainte du B.U.N.D. est en instance au tribunal administratif fédéral à Leipzig, dans laquelle il s’agit de l’illégalité du déménagement de l’autoroute BAB 4 en faveur de l’agrandissement de la mine. Ce déménagement fut autorisé bien que la planification offense massivement contre les dispositions juridiques de protection des espèces, en particulier en ce qui concerne la chauve-souris Vespertilion de Bechstein ( Myotis bechsteinii ). La société RWE Power AG n’a jamais apporté la preuve nécessaire que le projet est inévitable, sert aux intérêts publics prépondérants et ne met en danger l’état de conservation de la population.
Malgré ces nombreuses violations contre le droit de protection de nature, des faits sont créés tous les jours. L’exploitation à ciel ouvert détruit successif l’unique Forêt de Hambach, la construction de la nouvelle autoroute est déjà terminée malgré la plainte en instance.
Source : BUND-NRW.de