Nous sommes « rassuré-e-s » que la police enfin ne veut plus rester les bras croisés lorsque les gardes de sécurité tabassent des activistes, cassent leur nez et leurs dents et finalement les tuent à peine avec une jeep (avec comme conséquence que pas les gardes de sécurité, mais les activistes concerné-e-s se retrouvent en prison). Mais pourquoi est la personne dans la taule, qui a été presque tué, toujours sans soins médicaux ? Pourquoi volent des hélicoptères au niveau des yeux chez les cabanes dans les arbres ou restent pendant des heures dans 10 m de hauteur au-dessus de la prairie (et pourquoi jetent les passagers des pierres depuis l’hélicoptère)? Que peut « campagnes d’information massives et travail d’enquête intensive » signifier, si même l’identité des gardes de sécurité concernés ne peut être trouvé?
Le soi-disant état de droit est évidemment aveugle d’un œil. Mais il frappe d’autant fortement dans l’autre sens, à chaque occasion. Si cette spirale de la violence continue comme ça, elle finira par mener à des victimes. Et tout le monde sait déjà qu’elles seraient à déplorer parmi les activistes, pas parmi les forces de sécurité.
Est-ce que ça vaut la peine ?
Mais comment tant de violence entre en jeu ?
Est-ce les activistes, qui sont de plus en plus accusé-e-s de dommages à la propriété et de blessures corporelles? Ou est-ce les gardes de sécurité qui savent qu’ils ( du moins jusqu’à présent ) ne sont pas poursuivis pour ce qu’ils font, quoi qu’il soit ?
Il y a un immense trou, qui croît chaque jour par un mètre vers le sud. En trois ans, c’est un kilomètre. Pour ce trou TOUT est détruit, qui auparavant y a vécu, grandi et prospéré. Irréparablement. Pour toujours. Les arbres sont abattus, les animaux meurent ou perdent leur habitat, une belle habitat vieille de millénaires disparaît à jamais. C’est irremplaçable. Et puis il y a encore les dégâts de l’environnement régional et mondial complètement insensés. Rien ne peut justifier ça.
Ensuite, la violence entre en jeu. Bien sûr, tant que cela se passe, il n’y aura pas de paix dans la Forêt de Hambach. Si ils criminaliseraient tou-te-s les activistes et les emprisonneraient, forceraient tous les partisan-e-s à fermer leur bouches, peut-être qu’ils pourraient être en mesure de détruire tranquillement comme avant (« légitimé et approuvé démocratiquement »). Mais la paix n’était toujours pas là.
Le principe d’« œil pour œil » signifie dans la Forêt de Hambach : Si vous jetez de la merde à nous, nous vous allons briser vos nez. Si vous jetez des pierres, nous allons vous tuer par une voiture ( ou nous l’essayerons au moins ) ou par des pierres depuis un hélicoptère. D’une part il y a des plaintes de fenêtres et d’équipement brisées, de l’autre part des paysages entières qui sont détruites. Qui en bénéficie ?
Aujourd’hui, près de 270 personnes ont participé à notre promenade en forêt. Des familles avec de jeunes enfants, de nombreux chiens, des visiteurs de tous âges et appartenances sociales. Est-ce qu’elles-ils n’ont pas lu les rapports de presse sur ces personnes criminelles et violentes dans la forêt ?
Peut-être qu’ils-elles étaient là pour obtenir leur propre impression de qui est criminel et violent.
Merci pour ça !
Beaucoup de gens vont continuer à garder un œil sur ce qui se passe dans la forêt, ce qui arrive aux gens et la nature là-bas. Et même la presse rapporte non seulement ce que RWE (et la police, les tribunaux et la politique) leur dicte.
Merci pour ça!
Qu’est-ce qui va se passer ensuite ?
Pour dire au revoir, non seulement les anglophones aiment l’expression « Take care ! = Prenez soin! »
Prenez bien soin de vous !