Source: Wikipedia
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Ce texte est parvenu à nous par pigeon voyageur. Nous sommes heureuSes d’être si bien appréciéEs dans ce coin inattendu. Cette lettre nous montre que la lutte pour la Forêt de Hambach a déjà plus de mille ans, et qu’aussi alors elle était déjà un combat contre des chevaliers pillards. Par ailleurs, aujourd’hui est la fête de l’expéditeur de cette lettre.
Bonjour, puis-je me présenter ? Mon nom d’artiste est Arnold d’Arnoldsweiler. J’étais musicien à la cour de Charlemagne et je fus le premier sauveur de la forêt de Hambach. Sans moi, elle aurait cessé d’exister déjà depuis longtemps, elle aurait été transformée en terre agricole comme tout le reste dans la région. Les gens des villages autour ont été très reconnaissant*s pour cela, parce que Charles a garanti à eux ainsi qu’à leurs descendant*s le droit d’utiliser la forêt pour toujours. C’est l’origine de son nom Bürgewald = Forêt garanti ( Voir ci-dessous pour l’histoire complète ) De cette façon, j’ai tout à fait réussi, que la forêt a été sauvé de l’aristocratie et est devenu la propriété des villages environnants. Voilà pourquoi je suis vénéré là-bas comme un saint après ma mort. Mais mon âme erre encore par « ma » forêt et je dois regarder impuissant, comment l’aristocratie actuelle, plus puissante que jamais, fait la forêt tout simplement draguer. Ni Charlemagne, ni aucune « mère du pays » actuelle les empêche de le faire.
Je fus donc très heureux quand, il y a quelques années, un groupe d’opiniâtres entra en bataille contre ces dragons mange-terre. Les soirées j’aime à m’asseoir à leur feu de camp et à écouter leurs histoires, sans être vu. De cette façon, j’ai appris que ces dragons sont beaucoup plus dangereux que ceux dans mes chansons. Et j’ai appris que les dragons ne sont pas les machines, mais ceux qui les dirigent. Qui ont leur donjon à Essen, plusieurs fois plus haut que celui de mon patron à Aix-la-Chapelle.
La raison pourquoi j’ecris cette lettre : Je veux vous encourager. Vous êtes sorti*s comme une fois le jeune berger David qui a abattu le Goliath puissant avec sa fronde. Vous le ferez aussi. Pas par des frondes, mais simplement parce que le temps est venu. Le géant titube déjà. Mes sources dans le ciel me disent que les actionnaires contunueront de quitter ce navire en perdition, même les municipalités. Mais ce géant est toujours très dangereux, avant sa chute finale il veut détruire même le reste de notre forêt. Alors soyez imaginatives et agiles. Faites toujours ce que l’on attend le moins en ce moment. Je suis un vieil homme et je n’y connais pas tellement dans votre monde moderne. Donc, je compte sur vous.
Je suis le patron des musiciens. Bien sûr. Mais je suis également invoqué en tant qu’intercesseur pour une mort douce. Dans le cas d’RWE cependant, je suis intercesseur pour une mort rapide. Et n’oubliez pas: Tant que seulement un de ces géants est toujours debout, le pays n’est pas libre!
Bien à vous
Arnold d’Arnoldsweiler
Arnold était musicien à la cour de Charlemagne. Comme chaque année, l’empereur invita un jour ses vassaux pour la chasse de St. Hubert le 3 Novembre, dans la forêt près de sa ferme domaniale à Düren, un voyage d’une journée depuis sa résidence à Aix-la-Chapelle. Les villageois n’étaient pas autorisés à entrer dans la forêt pour que le gibier ne soit pas rendu timide, ils n’étaient pas autorisés à chercher du bois ni à envoyer leurs porcs dans la forêt pour rechercher des glands. Ces agriculteurs sont allés voir Arnold avec leur plainte parce qu’ils savaient que l’empereur l’aimait. L’empereur et son entourage aristocratique ont fait une proposition à Arnold: « Les villageois sont autorisés à entrer en possession de toute la partie de la forêt que tu peux contourner à cheval pendant que nous mangeons ici. » Mais le pauvre Arnold ne savait pas monter à cheval. Ainsi, les agriculteurs l’ont attaché à un cheval et à plusieurs endroits ils ont mis des chevaux frais pour lui, ses compagnons et les inspecteurs impériaux. Ainsi ils ont libéré pour les agriculteurs une grande superficie du droit de possession par l’aristocratie. Par conséquence cette forêt fut appelée Bürgewald (Forêt Garantie): Aux habitants des villages environnants, la propriété commune fut garantie par l’empereur. Alors qu’aux alentours les forêts des propriétaires aristocratiques étaient converties en terres agricoles, la Forêt Garantie est resté ce qu’elle était: le dernier vestige de la grande forêt qui se trouvait ici depuis la dernière période glaciaire. Donc, elle est une forêt primaire. Elle ne peut pas être appelée une forêt vierge, car elle a été utilisée par les villageois depuis des siècles, pour y trouver du bois à construire et du bois de chauffage. Les villageois ont toujours su par qui ils ont obtenu cette forêt. Au cours de la neuvaine de Saint Arnold, ils ont organisé des pèlerinages à sa tombe depuis chacun des villages autour de la Forêt Garantie. Mais beaucoup plus tard, la propriété de la Forêt Garantie a été transféré des villages aux municipalités, et cette conscience a diminué. Le nombre des pèlerinages a diminué, la neuvaine n’est plus célébrée et pour la plupart des gens, ces traditions ne sont que du folklore.
Vous pouvez trouver la légende de la course autour de la Forêt Garantie à la page Wikipédia allemande sur Arnold d’Arnoldsweiler ( https://de.wikipedia.org/wiki/Arnold_von_Arnoldsweiler#Der_Ritt_um_den_Bürgewald ).