Contexte :
Sara fut reconnu coupable par le tribunal de district de Cottbus (audience principale était le 29/02/2016) d’avoir commis un vol à petite valeur. La sentence par le tribunal de district avéra être exceptionnellement élevé: au lieu de l’amende comme d’habitude, elle fut condamnée à deux mois de prison. Sara interjeta appel contre le jugement du tribunal de district.
Lors de l’audience d’appel public, le public intéressé fut exposé à des contrôles d’entrée forts: les données personnelles ont été notées et les documents d’identité copiés, de la police en civil et la police criminelle étaient assis dans le public.
L’accusée fut conduite menottée dans la salle d’audience et dans la pause de quinze minutes elle fut emmenée menottée à nouveau pour passer la pause dans une cellule au sous-sol du tribunal. De cette façon, tout contact avec le public pouvait être supprimé.
L’avocat de Sara plaida en faveur d’atténuation de la peine déraisonnablement élevée, jusqu’à 30 tarifs journaliers. Le procureur d’autre part insista constituer un exemple et trouva qu’un emprisonnement de 2 mois serait approprié. L’argument du procureur était que la punition fallait être plus élevée que d’habitude, étant donné le fait que l’accusée était anonymement en détention. Le procureur craignait que de cette façon des gens pourraient échapper à la punition judiciaire et que la machine du pouvoir de l’état pourrait perdre son contrôle. Le procureur ajouta qu’il était en contact et échange avec les collègues à Cologne.
Le juge fut d’accord avec la défense et réduisa la peine à un mois. Puisque Sara était déjà un mois en prison, la peine a été rempli et donc Sara pourrait quitter la cour en tant que femme libre.
Ensuite, l’un-e des fonctionnaires sur les sièges pour le public se lève et remet au juge un autre document, indiquant qu’il y ait un mandat supplémentaire. Le mandat est ni lu au public, ni sait Sara, dont elle est accusée et pourquoi elle doit retourner en prison une fois de plus. Le juge n’en indique aucune motivation. Les gens dans la salle d’audience ne connaissent pas les motifs de l’arrestation, à l’exception du juge et de la police.
Elle est emmenée, menottes aux poignets.
En même temps, les premiers spectateurs vont à la porte. Des agents de police et de justice, certains en civil, les empêchent de quitter la pièce. L’un des spectateurs est arrêté. Selon un policier en civil sur place, il y avait un mandat pour cette personne, qui est connu sous le nom de « Huba » et qui est également actif dans la résistance contre le lignite en Rhénanie allemande.
Plus d’informations sur le cas de Huba →
Actuellement la situation de Sara est très incertaine et des informations contradictoires circulent. Des gens solidaires et avocats tentent découvrir sa situation.
Dès qu’il y aura plus d’informations fiables, elles seront mis en ligne.
Plus d’infos sur : LAUtonomia (allemand et anglais)
Nous vous appelons à la solidarité avec l’occupation LAUtonomia qui est actuellement exposée à une variété de répression et harcèlement par l’état ! Appuyez les activistes présent-e-s à l’occupation ! Faites des actions ! Soyez créatifves !
Sara est le nom qu’elle a choisi pour ce cas, parce qu’elle ne veut pas donner son vrai nom. Donc écrivez s.v.p. à la « personne inconnue Sara », à cette adresse :
JVA Luckau-Duben
Lehmkietenweg 1
15926 Luckau, OT Duben