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Maintenant elles sont menacées d’amendes substantielles et de déportation
Il y a trois jours, le 23 août environ midi, deux activistes ont été arrêtées à une manif en Grèce, contre l’opération d’une mine d’or en Chalcidique, où l’environnement est lourdement pollué. Un total de 80 personnes a été arrêté afin d’être identifié par la police. Ils-Elles sont accusé-e-s d’avoir confié l’homologue grec au Landfriedensbruch allemand ( atteinte à l’ordre public ) pendant la manifestation. En Allemagne, cette accusation est souvent utilisée pour dissoudre à l’avance des manifestations que la police n’aime pas. Il est particulièrement pénible qu’un groupe entier des gens qui sont dans la proximité l’un de l’autre, peut être arrêté, si quelque part dans ce groupe un crime a été observé et la police pense, que cette offense était possible seulement dans la protection de la foule.
Deux activistes ont refusé de s’identifier aux autorités grecques. Elles sont toujours en détention dans une municipalité grecque appelée Poligiros dans le paradis grec pour vacanciers Chalcidique. Elles disent qu’il y a beaucoup de personnes qui sont sans papiers parce qu’ils sont des réfugiés. Les sans papiers qui exercent leur droit de manifester et qui sont arrêté-e-s, sans avoir commis un propre offense, passent par une procédure semblable comme celle, à laquelle les deux activistes sont exposées maintenant. Évidemment il y a quand-même une différence significative. Si les deux femmes ne peuvent plus supporter les conditions carcérales et ont le désir de terminer leur protestation, des ami-e-s sont prêt-e-s à tout moment à remettre les passeports des deux à la police. Sur la caution de 1000€ par personne, elles seront libérées alors et expulsées de la Grèce. Si elles refusent de quitter le pays, elles sont menacées de 1½ ans dans la prison. Mais les réfugiés n’auraient pas cette option.
Ce qui est une décision politique pour les deux activistes, est pour beaucoup d’autres la vie quotidienne cruelle.
Dans le débat actuel sur les réfugié-e-s en Europe, ces personnes eux-mêmes ne sont souvent que des figurant-e-s. Leurs voix manquent dans la discussion, parce que quand elles-ils sont arrêté-e-s par la police, ce qui peut toujours arriver à n’importe qui des manifestant-e-s, ils doivent compter avec la détention et la déportation. Cette situation n’est pas acceptable. C’est ce qui est indiqué par les deux activistes à Poligiros. Maintenant elles ont une affaire pénale en plus sur le dos. Accusation : dissimulation d’identité ou quelque chose comme ça. La punition qui attend les deux s’élèvera de façon significative à plus de 1000€ par personne.
Non avant que chacun-e ne soit libre, personne n’est libre !
16 h 00 – Entre-temps, les passeports des activistes ont été apportés au poste de police. Selon la police, les activistes seront maintenant bientôt « relaxées » et expulsées immédiatement de la Grèce.