Depuis 7 heures ce matin des voitures et des camions de la police ont été repérés dans la Forêt de Hambach. Ils sont sur le point de détruire l’occupation d’arbre « Neuland » au bord des défrichages au nord de l’ancienne autoroute A4 près de Morschenich.
Depuis un mois (5 novembre) un chêne de 250 ans près de l’ancienne autoroute A4 était occupé pour bloquer les défrichages en cours à la bordure nord de la Forêt de Hambach. Mais la lutte continue, le camp à la bordure de la forêt existe toujours.
Voici les détails de l’éviction:
07h00 – Plusieurs véhicules sont observés dans la forêt. Nous supposons que, comme prévu, une éviction de l’occupation d’arbre « Neuland » est sur le point d’avoir lieu. Plus d’informations sont à venir.
07h30 – Deux personnes se sont enchaînées sur une voie d’accès, mais elles ont été contournées. Une autre voie d’accès est bloqué avec un trépied, mais ici la même chose. Les voitures entrantes ont été déviées par les gardes.
10h30 – Un camion-citerne orange de l’entreprise de camionnage Matthias Modder – Köln-Aachener-Str. 71, 50189 Elsdorf en Rhénanie, (02274) 36 42 apporte la livraison de carburant quotidienne pour les générateurs.
11h00 – Un journaliste du « Kölner Stadt Anzeiger » est conduit autour avec les portes-parole d’RWE et de la police dans le domaine de l’occupation. Le trépied a été démantelé et les gens retournent au camp.
12h00 – L’éviction est terminée, la garde de l’arbre était bien après plus de 130 heures dans l’arbre – il a ri et agité la main quand il passait. Venez avec de la bonne nourriture à la poste de police à Düren – MAINTENANT!
13h45 – Cette personne est déjà libre. Le piquet devant la poste de police à Düren a été terminée.
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« Operación Pandora » (Espagne) : Pour les 11 ! Pour l’Anarchie !
Après ces quelques jours, entre la prison préventive de 7 compagnons, la liberté surveillée des 4 autres, du temps qu’il va nous falloir pour tout reconstruire suite aux dégâts des Mossos d’Esquadra à différents endroits de Barcelone, des heures à attendre des nouvelles, des moments où tu reçois un appel et tu espères qu’on te dise qu’ils n’ont pas été tabassés, des moments où on confirme nom après nom, lorsque la patience s’épuise pour faire place à la rage, lorsque la distance pèse comme le pire des cauchemars… on lève alors la tête !
C’est lorsque nous nous regardons que nous devenons forts, pour nous-même, pour nos compagnons et compagnonnes, pour tous les autres qui s’occupent de savoir si celui qui a été arrêté a des proches, pour les familles, pour tous les anonymes qui sortent dans la rue pour défendre nos compagnons et espaces, pour toute cette force que pas même les kilomètres ne peuvent détruire.
Ça a été, et ça restera, un coup dur, mais si nous pouvons être sûrs d’une chose c’est que ça nous renforce dans notre quotidien. Maintenant plus que jamais nous pensons avec nos compagnons, maintenant plus que jamais nous sentons la chaleur de l’amour entre compagnons et la solidarité, maintenant plus que jamais nous sentons de la rage et de la force. Le cirque organisé, les accusations, les transferts, l’argent utilisé pour torturer les nôtres, fait partie d’un système qui ne fonctionne pas, ça fait partie des abus que nous subissons, d’un système créé afin que nos vies soient une défaite permanente. Mais… qu’est-ce qui se passe quand tu décides de lever la tête ? Lorsque tu décides de lutter ?
Pour nous la répression n’est ni un concept ni une expérience nouvelle. Ça ne sera pas non plus ce qui nous arrêtera, puisqu’il est évident que de jour en jour nous sommes plus nombreux à lutter, à nous solidariser, à arrêter de croire en cette démocratie qui essaie d’humilier et punir ceux qui se rebellent contre autant de misère. C’est clair pour nous, et nous pouvons sentir la chaleur de vos accolades ! Il n’y a aucun doute, nous sommes avec vous !
On se voit bientôt dans la rue au milieu des pavés …
Pour l’anarchie.
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