Appel à tou-te-s les activistes et manifestant-e-s affecté-e-s par de la violence policière lors des expulsions dans les arbres au cours des 6 dernières années !!!

Nous voulons empêcher la prochaine expulsion devant un tribunal!

En raison de l’augmentation de la violence policière, on peut supposer qu’en cas d’une expulsion, il y aura de nouveau des mauvais traitements brutaux. Cela ne peut pas être toléré et nous en avons marre! Protégeons nos maisons et nos cabanes dans les arbres! Les expulsions sont un prétexte pour couper le Hambi pièce par pièce prématurément. De cette manière, l’arrêt des déboisements n’est donc pas respecté.

Appel à tou-te-s les activistes et manifestant-e-s affecté-e-s par de la violence policière lors des expulsions dans les arbres au cours des 6 dernières années 
Pour un procès accéléré, nous avons besoin d’un témoignage sous la forme d’une déclaration sous serment pour laquelle vous devez être prêt-e-s à fournir des informations personnelles. Pour les personnes dont le nom est déjà connu chez la police ou qui ne seront pas dans la forêt une fois l’expulsion soit là, c’est pas de problème selon l’avocat. Veuillez utiliser le modèle suivant. Votre rapport peut être écrit à la main aussi, sur une feuille DIN A4 blanche:

Introduction :
« Moi, [prénom, nom de famille], né le [jour, mois, année], adresse d’enregistrement [rue, n°], à [CP, localité], assure ce qui suit: j’ai été violé-e sans que cela soit nécessaire. »

Partie principale :
Décrivez les violences que vous avez subi lors de l’expulsion en septembre ou avant, le jour x ou au moins pendant la semaine y. Important : vérifiez auprès de l’équipe juridique ou dans votre historique de chat la date de la fouille par la police, la sortie du centre de détention ( Gesa ) ou l’utilisation du spray au poivre.

Exemple: « Le jour x ou la semaine y, pendant l’expulsion en septembre ou avant ce jour-là, j’étais assis-e dans la cabane dans les arbres » ou: « J’étais assis-e sur le sol de la forêt, j’étais paisible et je n’ai rien fait. Trois agents m’ont frappé à la tête, deux d’entre eux m’ont retenu, m’ont frappé au visage et à l’estomac avec le poing, un policier m’a vaporisé du spray au poivre sur le visage. J’avais donc mal, j’avais une commotion cérébrale et je ne pouvais plus bouger mon bras pendant trois jours. J’ai également été maltraité par de la violence psychique sous la forme de bruits de génératrices et de scies à chaîne intentionnellement exécutés pendant des heures. Le stress induit et la privation de sommeil étaient si extrêmes que j’avais encore des acouphènes quatre jours plus tard. Dans la Gesa / sur le chemin forestière, j’ai été fouillée et forcé-e de me déshabiller devant cinq policiers masculins. Des policiers m’ont saisi. » etc.

Partie finale:
« Je confirme ce qui précède sous serment, conscient-e de la responsabilité pénale d’un faux affidavit.»

Signature:

Date:

Commentaire:
Ce n’est pas encore une plainte, mais seulement un témoignage de votre part. Les déclarations seront résumées et énumérées d’après les violences. Par exemple : le jour x, il y avait 58 cas – de personnes A, B, C, D, etc. – à qui, pendant un blocus, était vaporisé du spray au poivre sur le visage.

Pour accélérer le tout, envoyez une photo à kanzlei-ra@nullmertens.com et envoyez l’original par lettre à Christian Mertens, Zuelpicherstrasse 83, 50937 Cologne. .

Les habitant-e-s de la forêt peuvent remettre leur original à Shadow à la veillée ( par là il y a également du papier et Internet pour envoyer la photo par e-mail ); les originaux y seront récupérés au début de la semaine et envoyés ensemble dans une grande enveloppe à l’avocat Mertens.

Pour marque-pages : Permaliens.

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